Le monde tourne, le monde bouge, sans t'attendre ...
La fin d'un second cycle universitaire approche. La première année? Empochée. La seconde? Rendez-vous dans un mois. Je crois que j'aime ça, j'aime ma faculté, j'aime être plongée au sein de toutes ces données! En un bref retour en arrière, je me rapelle que c'était il y a presque deux ans que j'entrais, angoissée, dans la marée humaine qu'est Bordeaux III. J'espèrais y arriver, ne pas être débordée, mais finalement, la première année fut, presque, un "succès".
Je n'en dirais pas autant de la deuxième. Il ne s'agit plus de la réussir "simplement", le but n'est plus ici. Il me faut penser plus loin, élargir mes horizons tout en restant réaliste. J'aime le savoir, j'aime apprendre mais, en ai-je les capacités? J'en reviens, inévitablement, à la même question de fond, inlassablement. Et si l'interrogation de la réussite a bercé ma première année, presque autant que la deuxième, mon questionnement prend un violent tournant!
Avec ces PPE, Projet Professionnel de l'Etudiant. Il s'agit d'opter pour un métier, se documenter dessus et aller à la rencontre de professionnels. Notre choix? Et quel choix! Les enseignants-chercheurs. Pourquoi? Les certifiés sont, peut-être, trop sollicités, j'ai pensé qu'il aurait été intéressant de changer... Quelle idée! Bonne ou mauvaise? Ambitieuse ou utopiste? Je n'en sais rien. La seule chose que je sais est que les autres croient savoir ce qu'ils ne savent pas, puisque, effectivement, les enseignants-chercheurs furent une découverte pour moi. Des gens aussi passionnés, qu'aspirant à la connaissance, et déjà si grands moralement! J'ai envie de faire cela. Peut-être est-ce simplement de l'admiration, mais j'envisage d'aller plus loin.
Espérons que le destin soit avec moi, espérons que je sache m'en donner les moyens également. Maintenant, il est temps de retourner aux occupations majeures, à savoir les études.
Valete!