Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Noyée dans la marée humaine, elle essaie de faire surface ...

9 janvier 2014

Il était là, tout près de moi ...

Et je n'ai rien vu. Inconsciemment, je l'ai toujours su, mais, lorsqu'on est si jeune, comment arrive t-on à se raisonner et à faire résonner nos voix intérieurs pour les entendre, les écouter et leur obéir? Ce n'est, toujours, qu'a posteriori qu'on prend connaissance et que l'on se rend compte des faits et de nos erreurs. C'est a posteriori que les regrets sont encore plus poignants et omniprésents ... J'étais trop jeune, trop indécise, trop incertaine, trop complexée. J'avais confiance en eux, mais pas en moi ; je croyais qu'on ne voyait qu'eux, et pas moi. Je me trompais. Avec le recul, c'est certain, les "portes" m'étaient ouvertes, je les ai refermées car il me semblait qu'elles ne m'étaient pas destinées, que je n'en étais pas digne. J'avais cru en avoir la confirmation plus tard, je me fourvoyais. Ce feeling a perduré, je le sentais, j'en étais consciente, il me criait "c'est lui", je ne l'entendais qu'à moitié. Lui, devait l'entendre aussi, je suis peut être ce genre de personne qui décourage, qui "impressionne", à qui l'on ne dit pas n'importe quoi sans en mesurer les conséquences. Oui, je suis exigeante, avec moi-même en tout et surtout. Je me le suis toujours caché. Jusqu'à il y a quelques semaines. J'ai compris, je m'en veux. Ça me ronge, ça m'angoisse, ça me fait rêver. Le plus beau dans cette histoire, c'est que je ne peux pas lui en vouloir car il a fait preuve de respect et de constance pendant tellement de temps, je l'admire, je le remercie, je sais qu'il est l'unique. C'est moi qui aie été stupide, qui n'aie pas su réagir, qui n'aie pas su comprendre. J'ai l'impression d'avoir gâché tant de choses. Toutefois, si tu as encore une once d'espoir, appelle moi, cette fois-ci, je ferai tout pour être à la hauteur, à ta hauteur.
Publicité
Publicité
19 juin 2013

Introduction

pride_prejudice_2005_1024x768_527565

A venir.

2 juin 2013

"Il aimait la mort, elle aimait la vie ; il vivait pour elle, elle est morte pour lui." - William Shakespeare

800px_Bordeaux_place_comedie_entre_1890_et_1905Bordeaux entre 1890 et 1905, place de la Comédie

 

Difficile de se retrouver désormais seule, face à soi-même jusqu'en septembre. Après douze semaines passées en compagne d'une promotion de très grand cru, puis deux semaines en tant que stagiaire dans un petit collège plutôt agréable, la solitude ne va pas se faire attendre ...

Première approche d'un cours de français le 29 mai ; premières dénominations de "Madame" ; premiers contacts avec des potentiels collègues ; premières impressions en tant que professeur ... J'en oublie, bien sûr! Encore une fois, difficile de se situer au sein de tous ces professionnels, face à ces regards inquisiteurs qui sont ceux, aussi bien des "collègues" que des élèves. En réalité, être prof, ce n'est pas tous les jours très simple!

Au loin, je vois les quelques formes de mon avenir qui se dessinent et se dicernent de manière un petit peu plus précise ... Bien que cela soit encore relativement flou, j'ai tout de même l'impression d'avancer. De faire un pas vers l'avenir, mon avenir professionnel, celui qui me collera à la peau pendant, au moins, quarante-deux ans! Pas toujours évident, pas toujours fluide ...

 

Mais je poursuis mes objectifs, j'essaie de les atteindre tant bien que mal, et je me dis, qu'un jour, j'y arriverai!

 

6 avril 2013

Le monde tourne, le monde bouge, sans t'attendre ...

922874_10201423927226880_1420009826_nDe retour ... En force?

 

La fin d'un second cycle universitaire approche. La première année? Empochée. La seconde? Rendez-vous dans un mois. Je crois que j'aime ça, j'aime ma faculté, j'aime être plongée au sein de toutes ces données! En un bref retour en arrière, je me rapelle que c'était il y a presque deux ans que j'entrais, angoissée, dans la marée humaine qu'est Bordeaux III. J'espèrais y arriver, ne pas être débordée, mais finalement, la première année fut, presque, un "succès".

Je n'en dirais pas autant de la deuxième. Il ne s'agit plus de la réussir "simplement", le but n'est plus ici. Il me faut penser plus loin, élargir mes horizons tout en restant réaliste. J'aime le savoir, j'aime apprendre mais, en ai-je les capacités? J'en reviens, inévitablement, à la même question de fond, inlassablement. Et si l'interrogation de la réussite a bercé ma première année, presque autant que la deuxième, mon questionnement prend un violent tournant!


Avec ces PPE, Projet Professionnel de l'Etudiant. Il s'agit d'opter pour un métier, se documenter dessus et aller à la rencontre de professionnels. Notre choix? Et quel choix! Les enseignants-chercheurs. Pourquoi? Les certifiés sont, peut-être, trop sollicités, j'ai pensé qu'il aurait été intéressant de changer... Quelle idée! Bonne ou mauvaise? Ambitieuse ou utopiste? Je n'en sais rien. La seule chose que je sais est que les autres croient savoir ce qu'ils ne savent pas, puisque, effectivement, les enseignants-chercheurs furent une découverte pour moi. Des gens aussi passionnés, qu'aspirant à la connaissance, et déjà si grands moralement! J'ai envie de faire cela. Peut-être est-ce simplement de l'admiration, mais j'envisage d'aller plus loin.


Espérons que le destin soit avec moi, espérons que je sache m'en donner les moyens également. Maintenant, il est temps de retourner aux occupations majeures, à savoir les études.

 

Valete!

 

 

12 novembre 2011

On the road again ...

 

 On_the_Road_Again_Monument_Valley_Arizona

Me voilà partie. Déjà deux mois, bientôt trois que je suis un cursus universitaire en faculté. Les cours me plaisent, je crois, je l'espère en fait. J'angoisse toujours un peu "faut que j'y arrive, faut que j'y arrive". Effectivement, j'ai peur d'échouer. Je le prends à la légère, je l'évoque en riant mais ça m'horrifie.

On se croit capable de beaucoup en sortant de nos pauvres années de lycée, on débarque à la fac : niveau zéro. Presque tout est à revoir, beaucoup ont la méthode, comment font-ils ? Toi, tu bosses, t'essaies de t'organiser, de faire du mieux que tu peux : on te répond "essaie encore". Comment ne pas penser que c'est notre avenir qui est en jeu ? Ou plutôt, comment ne pas y penser ?

Donc, on continue. A certains moments, la motivation n'y est pas, d'autres fois, c'est le moral. Rien n'anormal jusqu'à présent. Cependant, la normalité (ou pas) n'est pas à la base de la réussite universitaire. Il est grand temps de laisser ses rêves de côté momentanément et de se donner les moyens de les réaliser dans quelques années ... A condition d'en avoir les moyens !

 

Excellente intervention : les ai-je, ces moyens ?

Publicité
Publicité
18 septembre 2011

Done !

Photo1536

Ca y est, c'est fait ! Me voilà officiellement étudiante en Première Année de Lettres Modernes ! Quel changement, quels changements ! Moi qui pensais que l'univers serait à peu près similaire à celui du lycée ... Quelle erreur ! En seulement une journée, nous nous sommes rendus compte à quel point le lycée nous confinait dans un espace tellement clos et là, d'un coup, la Liberté ! On se retrouve perdu dans une masse d'individus : certains savent où ils vont, d'autres semblent aussi désorientés ... On cherche tous à se répérer, à trouver des repères et surtout à nous retrouver entre nous ! C'est certain, faire connaissance devient le quotidien de chaque étudiant, les éloignant petit à petit de toutes les gamineries connues au lycée, collège ... Et le nom, rien que le nom de cet établissement : Michel de Montaigne, ça ferait presque rêver !

Tout cela pour dire que je m'attendais à beaucoup moins : peu de prise en charge, la solitude, l'ennui, l'angoisse ... En fait, je me serais presque sentie comme chez moi ... Avec quelques m² en plus ! J'espère que cette première et bonne impression trouvera son chemin dans ma motivation, ma volonté et mon sens d'analyse qui, eux, seront la base de ma réussite à la fac. Croisons les doigts, et on se dit, à dans cinq ans !

 

Oui, la liste d'ouvrages à lire pour le premier semestre s'apparente à cette photo, sans oublier que je n'ai pas encore toutes mes matières de répertorier ... Ahhh le plaisir de faire des études de Lettres !

13 septembre 2011

Le regard fixe : en avant !




Crayons =D

 

Demain, c'est la rentrée. La rentrée à la fac, être plongée, perdue dans la marée humaine, dans les labyrinthes, dans une sorte de reconstitution de la vie ... Tout va se jouer là bas : notre avenir, nos amis, nos études, nos amours !

Demain, c'est un nouveau chapitre. On s'en va, tête levée (?), prêt à foncer. Oui, c'est l'heure.

Demain, c'est une page tournée. Nos amis, nos fous rires ... Notre passé. Il est derrière nous. On quitte les gens qui nous ont accompagné durant tellement de temps, c'est bizarre mais nécessaire.

 

Le changement est bénéfique, non ? Espérons le.

 

Sur ce, bonne rentrée à tous !





9 septembre 2011

Un jour, tu seras grande !

Et ce jour est arrivé ! En fait, ce que j'en tire là, aujourd'hui : c'était cool ! Merci Docteur :)

Photo1469

 

Une nuit de sommeil plutôt chaotique, un réveil à 7h redoutable et redouté suvi d'une douche à la bétadine plus qu'explicite : l'opération n'était pas loin ! Heureusement, grâce à mes "beaux yeux bleus", j'ai eu droit à un traitement de faveur : me présenter à 9h aux Quatre Pavillons au lieu de 7h30 (qui se lève à 5h pour aller se faire charcuter ?!).

En tant que patiente raisonnable, me voici à l'hopital à 8h45 après un voyage qui m'avait paru extrêmement court ... Maudit temps ! Malheureusement, ce n'est qu'en face de la secrétaire qui s'occupait des dossiers d'admission que la réalité vint frapper mon esprit : cette signature que je venais de rendre aux administrations attestée de mon approbation à devenir entièrement dépendante d'un service. 8h50, pas le temps de reculé, l'infirmère me montrait déjà mon "domaine enfants" tout en m'indiquant mon lit et ma blouse. "Avez vous pris les deux douches pré opératoires indiquées ? - Oui. - A quelle heure hier ? - 19h - Aujourd'hui ? - 7h - Bétadine ? - Oui. - Des allergies ? - Oui. - Lesquelles ? - Augmentin, pédiazole. - Votre oreille ? - ??? - Votre oreille ! - Quoi ? Pourquoi ? - Pour prendre votre température ... 37,2° très bien ! Récapitulatif ... Vous êtes ... - Oui, oui, oui. - L'opération est prévue à 10h30 avec le Dr Michelet, prenez le décontractant, vous allez dormir ! - Trop aimable ...  Le décontractant est avalé et 9h sonne, l'attente n'a jamais été aussi stressante, ma vessie ne cesse de me le répéter sans que la moindre envie de dormir ou de somnoler ne se fasse ressentir. Le temps est aux photos et aux rires en compagnie de ma précieuse maman et d'Augustine (77ans) lorsqu'un jeune homme plutôt bronzé se présente à moi :"Bonjour, je suis votre brancardier, c'est moi qui vais m'occuper de vous ! - Ah ? - Allez, on y va !".

Les couloirs déambulent bien plus vite que mon esprit, je peine à savoir si c'est le stress ou mon décontractant qui me rend si longue à la détente. L'ascenceur nous reçoit, un médecin nous croise et s'adresse au brancardier "Ca va ? - Bien et toi ? - Ouais" et je m'immisce dans la conversation "Personnellement, moi ça va pas trop !" ... La réponse ne se fait pas attendre : les éclats de rire se font déjà entendre. Mais l'étage 5 nous interrompt : ici la zone est réservée "Etage opératoire". Un second brancardier se joint à nous et j'entends parler de smoothies, de glaces ... La conversation change lorsqu'un médecin qui passe s'exclame que mes cheveux sont trop épais à son goût : aucun soucis mon chirurgien est coiffeur également, il est même quelque peu précaire : il endort à coup de poêle et coiffe à coup de hache. Je devine que nous sommes arrivés à destination, laquelle, je ne sais pas, cependant mes deux escortes me déposent le long d'un mur, me souhaite du courage et partent tous deux me laissant seule. Il fait sombre, j'aperçois deux fenêtres le long du mur à droite, le couloir me semble long ou ma myopie me joue des tours. Je remarque longtemps après que des personnes errent dans ce couloir, leur silence et leur mutisme les apparentait à des morts vivants, mais il me semblait bien reconnaître les infirmiers. Bien qu'aucun d'eux n'ait daigné me saluer, un homme me prononça ces deux syllabes tant attendues, me demanda mon nom puis parti, je savais qu'il allait revenir, il était mon docteur anesthésiste. Il consulta donc mon dossier :"Vous avez 15 ans ? - Non 18. - Ah ? Petite erreur ! - Oui, effectivement ! - Je suis votre médecin anesthésiste, je vais chercher la perfusion." Pas le temps de comprendre que le moment fatidique se rapprochait, mon spécialiste me serrait déjà le garrot au niveau du bras pour mettre en évidence mes veines. Perfusion mise sous mes yeux sans douleur, sans dégoût, je précise que j'ai peur des aiguilles mais "le plus dur est passé mademoiselle !" m'assure t-il en s'éloignant derrière moi. Une dizaine de minutes doit s'être écoulée et je me retrouve seule, reliée à une poche de chlorure de sodium grelottant à la vue des fenêtres en imaginant que la vie est à l'extérieur. Une image me vient à l'esprit : je suis sur la barque de Charon, seule sur le Styx, entre le pays des morts et des vivants, j'attends la descente aux Enfers.

Encore une dizaine de minutes s'écoule tout en laissant mon stress monter crescendo et je me sens sur le point de vouloir m'enfuir au plus vite quand une porte s'ouvre derrière moi. Ni une, ni deux, pas besoin de le voir ou de l'entendre : mon chirurgien vient à ma rescousse. "Ahh mais c'est ma belle cavalière aux beaux yeux bleus", étrangement, je me sens moins suicidaire, je me concentre sur ce qu'il me dit ... Et Dieu sait qu'il m'en a dit ! Je reste une dernière dizaine de minutes collée à ce couloir, mais cette fois ci en compagnie de mon docteur qui me parle de concours, de musique, de dents et de tout ce qui lui passe par la tête "Elles te font mal tes petites mimines ? - Euh non ! - C'est parfait alors !". Il commence à me caresser la tête et là je sais ce qu'il se prépare, mon chariot bouge et je me retrouve dans une pièce beaucoup plus lumineuse voire rassurante bercée par une composition musicale et le débit de paroles intarissable de mon chirurgien. Je m'exclame à ma grande surprise de la modernité de l'endroit, bien qu'il manque "une flûte, toi et ta copine à la trompette" au goût de mon chirurgien. On me demande de passer sur la table d'opération, l'anesthésiste m'installe durement pour l'opération et m'annonce "J'envoie le produit, ferme les yeux et pense à quelque chose d'agréable.". Qui a t-il de plus agréable que de regarder son chirurgien s'habiller ? Je me sens mal, j'hésite à leur faire part de mon malaise avant de vite comprendre que je m'endors. Il est aux alentours de 10h30, je suis en bloc opératoire aux côtés du Dr ? et du Dr Vincent Michelet et je finis ma nuit.

Réveil difficile, on se précipite sur moi ... Ah oui ! L'intubation, je l'avais déjà oubliée ! Je peine à déglutir, j'ai mal à la gorge et je ne réalise pas que je viens de me faire opérer. J'innonde les infirmières de questions auxquelles elles se tuent à me répondre "Reposez vous mademoiselle, vous venez de vous faire opérer !". J'insiste, je me sens très bien, prête pour aller courir le marathon de Lormont. Il est 12h, je tiens déjà à m'en aller mais elles réussiront à me supporter qu'une demie heure de plus avant que mon brancardier ne revienne s'occuper de moi. On repart dans ce labyrinthe qu'il me semble connaître par coeur, il se réjouit pour moi de tous les smoothies que je vais me boire et me dit que je n'ai pas la tête d'une opérée, aucun gonflement ... De toute façon, je le savais ! 12h47 je suis de retour dans ma chambre au téléphone, les accompagnateurs des deux autres patientes s'étonnent de ma réactivité si précoce, une infirmière vient me voir "Oh non, le dr Michelet ne vient pas systématiquement voir ses patients ... Ca dépend ! - Dites lui que je l'attends !". Aussitôt dit, aussitôt fait, avant 13h30, un personnage vient déambuler dans notre domaine et s'attarde sur mon cas, c'est mon chirurgien, je savais qu'il viendrait ! Que m'a t-il raconté ? Je me souviens simplement que ma gencive gauche lui a donné du fil à retordre. Et en bon phénomène qui se respecte en qualifiant ma collègue de patiente de "mignonne comme tout" mon chirurgien se retourne vers le rideau, l'écarte, me fait un clin d'oeil plein de complicité en murmurant "pas plus que toi !". Je décide de briser l'alchimie naissante en demandant mon heure de départ "Quoi ? Tu veux déjà me quitter ? Alors je ne me marierai pas avec toi ... Pffff d'ici une petite heure !". Il tourne les talons, nous souhaite de bonnes vacances et s'en va. Je ne sais pas qui de Charon ou d'Hadès incarnait-il le personnage, mais il fut la personne qui m'indiqua et m'accompagna jusqu'au chemin de la "bonne sortie".

Une heure plus tard, je dois manger sinon "pas de sortie". J'avale une glace, on me retire ma perfusion en m'arrachant violemment mon pansement, me rhabille, fais mes affaires. Je suis devant les Quatre Pavillons, il est 15h, j'ai vécu mon pire cauchemar : une hospitalisation, je ne ressens aucune douleur, je n'en sentirai aucune suite à l'opération. J'oublie mon carnet de santé que je ne récupèrerai que le 5 Septembre à 11h30.

 

Finalement, se faire opérer par une personne bien que vous avez l'impression d'avoir toujours connu et apprécié, c'en est presque un plaisir ! Merci !

IMGP3778

1 septembre 2000

Wilkommen !

Hypothalamus3

 

Nous voilà tombés dans l'étrange univers où les dinosaures en plastique sont rois. Non, sérieusement, c'est pas une blague. Voici notre histoire .

Tout a commencé pendant une journée d'insousciance : assise nerveusement sur une banquette qui me signfiait mon engagement à cette stérile salle blanche, je n'avais qu'à détourner mon regard quelques secondes afin de me retrouver fébrile et sans voix devant une seringue usée, un homme désabusé me présentant une boite de dinosaures en plastique. Mon choix se porta sur le bleu. Bleu ? Allez savoir pourquoi ... J'ai toujours été attirée par le bleu ! C'est une couleur froide qui dégage une sensation étrange de vertige de par une longueur d'ondes de 450 nm, ce qui, avouons le, nous apparait plutôt stable ! Peu importe, ce qu'il me parait nécessaire de retenir est la chose suivante : la vie a changé.

En m'accompagnant à droite, à gauche, il s'est avéré que je restais sur un chemin étonnement droit sans oublier que la vie s'amusât à le parsemer de quelques aventures désastreuses qui devinrent finalement plutôt attrayantes...

Vous voici donc guidés au travers de ma vie par mon vaillant Hypothalamus !

 

 

 

Suivez-le, si vous l'osez !

Publicité
Publicité
Noyée dans la marée humaine, elle essaie de faire surface ...
  • Il s'agissait d'une simple dénomination, pas plus usité qu'autrefois, pas plus moderne qu'aujourd'hui. Peu importe si l'on s'intéressait à elle ou pas, l'important était de l'appeler. Simplement, crier son nom à travers la foule, et se sentir vivre.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité